jeudi 18 octobre 2012

conte de noel 4

C'était en revenant d'une course au circuit du vigeant. On n'avait pas
gagné et d'ailleurs nos victoires devenaient de plus en plus rares.
J'avais bien remarqué qu'un auttre fourgon nous suivait mais je
penchais pour un apéro ( vaut mieux pencher avant :) ) quand je vis
emmenée aprés moi dans le garage au
sous sol du pavillon une superbe machine verte et rouge entièrement
carénée et ornée d'un conti noir du plus bel effet. La nouvelle venue
s'avérait etre un nouveau. Un "mike hailwood réplica". Mossieu avait des
manières. Il avait soi disant des vraies burnes de taureau et me snobait
sous prétexte que je n'étais plus toute jeune ... pff pour foutu dix ans
de mois que moi et 134 cm3 de plusfranchement y'avait pas de quoi la
ramener. Et mossieu avait tout vu et mossieu avait tout fait ... mais
oui ! ! ! Enfin bon sachant le sort qui l'attendait je lui en voulus un
peu moins et puis à mon age on pardonne aux vieux prétentieux ... tant
qu'ils nous amusent un peu.

Mais un jour la gars patrick s'est occupé de moi. Pas en bien pour une fois.
Il m'a désossée et rhabillée avec mes vieux habits de 860 gts couleur
rouille. Fini la belle parure d'imola fini les contis les gros carbus et
les culasses desmo. Ah le sagouin avec toutes les coupes que je lui
avais rapportées ça me serrait le coeur de penser que je n'avais jamais
été pour lui qu'un tas de ferraille interchangeable. L'aurait plus
manqué qu'il fasse un burn. Je pus quand même garder quelques roulements
et les modifs du circuit de graissage. Finalement je me remis de mes
émotions songeant qu'il ne m'avait jamais trop martyrisée.

Bien sur il me vendit dans cet accoutrement dans lequel je me
réhabituais et qui m'avait valu tant de sarcasmes de l'autre empafé de
mhr. Le plus triste était que personne ne me reconnaisait sans mon
numéro 6 sur le pif. Ca fout quand même les boules d'avoir un palmarés
commack et d'etre considérée comme une viellerie alors que 6 mois plus
tot on détaillait mes carters à la loupe.

Mon nouveau chevalier servant s'appelait jean marc il était distingué
bien sapé et semblait me trouver beaucoup de charme. Je crois qu'il est
informatitin ou un truc comme ça. J'y connais rien moi ça existait même
pas de mon temps. Je repris la route
des ballades mais hélas il habitait prés d'un grande ville qui pue et
les routes étaient toutes plates et sans virages.

Un jour il revint avec mon reservoir fraichement repeint ainsi que le
reste et me remonta aux petits oignons comme jadis je sortis des
ateliers de bologne. Des fois il venait me voir dans le garage avec des
connaisseurs qui me regardaient sous toutes ces coutures en jetant des
regards approbateurs à mon proprio.
Ils parlaient tout le temps d'un salon ou finalement je fus exposée au
milieu d'une centaine de frangines de tout age et toutes plus belles les
unes que les autres. Quel pied ce salon j'ai pu tailler des bavettes
avec des monos une vraie imola qui avait même entendu parler de mes
succés et me fit rosir en me disant qu'elle en avait meme été jalouse.
Il y avait aussi une bécanne fabuleuse -et même pas prétentieuse !- une
916 sps qu'elle m'a dit s'appeler waou la clase de cette meule quand
même j'aurais pas cru ça possible une moderne aussi fine qu'une ss aussi
racée une vraie diva... faut dire qu'avec mes courses d'anciennes moi je
n'étais plus à la page...

J'ai vu aussi plein de copains de mon proprio il parait qu'ils causent
sur internet et qu'on va se faire plein de balades avec eux c'est cool
ça commençait à me manquer ....

:g@fin

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire